Le 1er aout 1998, Louise Shepard assiste au Centre Spatial Johnson, à une cérémonie en mémoire de son mari Alan Shepard, premier américain dans l’espace et cinquième Homme à marcher sur la Lune, décédé le 20 juillet.
John Glenn fit un émouvant discours qu’il conclut en récitant un passage du poème « High Flight », Walter Schirra, ne put finir son discours, beaucoup trop ému. Gordon Cooper, leva les yeux au ciel et dit : « Nous serons bientôt avec toi ».
En sortant, pour aller planter l’arbre d’ Alan Shepard (il s’agit d’une coutume voulant que pour chaque astronaute disparu, un arbre soit planté.) toutes les têtes se sont levées lorsque 4 avions de chasse de la Navy sont passés au-dessus du Centre Spatial Johnson, et que l’un d’eux a quitté la formation, pour symboliser le pilote manquant.
Après la cérémonie, Louise effondrée s’envola vers le Colorado chez sa fille Laura.
Elle y restera jusqu’au 25 août, lorsqu’elle se sentit assez forte pour retourner à la maison chez « eux » à Pebble Beach.
Elle prit l’avion pour San Francisco. Elle attendit plus de trois heures sa correspondance pour Monterey.
Quand le petit avion à hélices décolla, Louise Shepard assise près du hublot regardait le Pacifique…
Lorsque son cœur s’arrêta, les hôtesses ne purent rien faire, il n’y avait pas de défibrillateur à bord de l’avion. Louise Shepard est morte au-dessus du Pacifique, 5 semaines après son mari… à 17 heures…
C’est exactement à cette heure précise que son mari avait coutume de l’appeler chaque fois qu’il n’était pas en ville ! (Hormis pendant sa mission Apollo 14 bien évidemment !)
Laura Shepard dira à une de ces amies « Papa a appelé Maman, à 17 heures, une dernière fois »