Pour Apollo 16 (puis pour Apollo 17) la NASA a passé un contrat d’un montant de 46 000 dollars (270 000 en dollars constants) avec une société californienne fondée par John Lowry (1932-2012), qui n’existait que depuis 3 mois, pour retravailler les images reçues depuis la Lune afin d’en améliorer la qualité.
Ainsi les images d’ Apollo 16 arrivant à Houston étaient immédiatement retransmises à Image Transform, Inc. qui les traitait en temps réel, et les renvoyait aussitôt sur les écrans de la NASA, qui elle-même les retransmettait aux réseaux de télévision.
La nature de ce traitement informatique, resté secret pour protéger 9 brevets d’invention dont deux en instance d’homologation, a grandement amélioré la qualité des images. Le délai d’affichage n’était augmenté que de 200 millisecondes.
Le but premier de l’opération était bien évidemment de permettre aux géologues de mieux conseiller les astronautes quant aux échantillons à collecter. Ces derniers étaient ravis du résultat.
Et bien évidemment, les téléspectateurs en ont également bénéficié.
En 1988, John Lowry fonde la Lowry Digital Images qui s’est spécialisée dans la restauration de vieux films pour leur commercialisation en DVD…
En 2009, la NASA a fait appel à cette société pour restaurer les séquences vidéo de la mission Apollo 11, en très mauvais état.