Ad Apollo gloriam

Une pierre de Lune âgée de 3,6 milliards d’années, ramenée sur Terre par Apollo 11, a été emmenée à bord de la Station Spatiale Internationale par la navette Discovery le 17 mars 2009, dans le cadre des commémorations du 40ème anniversaire du premier atterrissage humain sur la Lune, le 20 juillet 1969 (Heure de Houston).

Cette pierre de 21 grammes qui porte le numéro 10072.41 est le deuxième échantillon de roche lunaire à repartir dans l’espace (cf anecdote Apollo 16 – Une pierre lunaire ramenée par Apollo XII refait le voyage vers le Lune).

La présence « secrète » de ce morceau de Lune dans la station spatiale, n’a été révélée que le 20 juillet 2009 lors de la cérémonie qui s’est tenue au National Air and Space Museum de Washington D.C.

Ce fut une surprise totale pour les trois astronautes d’Apollo 11 présents.
Cette pierre, ramenée sur Terre par la navette Endeavour le 31 juillet 2009, sera exposée à travers tous les Etats-Unis, elle symbolise la volonté de ce pays de retourner sur la Lune !

Il est déjà prévu que lorsque des astronautes repartiront sur la Lune, ils emporteront avec eux un fragment de cette même pierre, qui ainsi, retournera d’où elle vient !

Pierre lunaire sur la Station Spatiale Internationale

J’ai rapporté cette anecdote en 2009. Force est de constater que trois ans plus tard la Lune n’est plus à l’ordre du jour et cette pierre devra attendre encore quelques temps avant de repartir chez elle !

Extrait d’une allocution de John F. Kennedy jamais prononcée

« Nous avons repris l’initiative dans l’exploration de l’espace, notre effort annuel équivaut à lui seul le total des activités spatiales des années 50, à ce jour nous avons lancé plus de 130 objets en orbite autour de la Terre, dont des satellites météorologiques et de communication d’une importance cruciale pour notre économie et notre bien être. Nous délivrons un message limpide à tous, les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas l’intention d’être la deuxième puissance spatiale »

Cet extrait du discours, que John F. Kennedy devait prononcer le vendredi 22 novembre 1963 devant le Dallas Citizens Council *, est extrêmement révélateur.

Nous sommes bien loin des paroles prononcées le 25 mai 1961 devant le Congrès, ou du formidable discours délivré à l’Université Rice le 12 septembre 1962 devant plus de 45 000 personnes.

Il ne parle pas de la Lune. En effet, les critiques se font de plus en plus pressantes, les sommes faramineuses dépensées pour le programme Apollo pourraient être utilisées à des fins plus « utiles » !

A ce moment-là, l’effort consenti par chaque américain pour le programme spatial, homme, femme, enfant, équivaut à 50 cents (USD 1963) par semaine, soit 26 dollars par an.

En USD de 2009, cela correspond à 3,50 dollars par semaine ou 91 dollars par an.

Le Président lui-même, est de moins en moins convaincu du bien fondé de cette course à la Lune, d’autant moins qu’à cette date, les Etats-Unis sont passés largement devant l’URSS dans le domaine spatial. Leur retard n’a jamais été que chronologique, à aucun moment il a été technologique.

Dans cette allocution jamais prononcée, il préfère mettre en exergue les applications pratiques de la conquête de l’espace.

Si le Président Kennedy n’avait pas été assassiné, les américains seraient-ils allés sur la Lune ?

Le DCC est une organisation fondée en 1937 dont le but est le développement économique de la ville et l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants. Il est notamment composé par des chefs d’entreprise et des hommes d’affaire.

Fiabilité de la fusée Saturn V

Une blague qui a fait le tour de tous les centres de la NASA racontait que des responsables du quartier général qui s’étaient rendus au centre spatial Marshall ont demandé à son directeur, Wernher von Braun, à combien il estimait la fiabilité de la Saturn V.

 
Wernher von Braun se retourne alors vers quatre de ses « lieutenants » et leur demande :
« Y a-t-il une raison pour laquelle elle ne fonctionnerait pas ? »
chacun répond : « Nein », « Nein », « Nein », « Nein »
 
Wernher von Braun dit alors aux personnes du quartier général : « Messieurs, j’ai une fiabilité de 0,9999. » (en anglais nine nine nine nine, four nine ! ) soit 99,99%