John Woodenlegs et le principe de précaution

Alors qu’un indien Cheyenne, John Woodenlegs (1909 – 1981), assiste à une réunion du Comité Consultatif National sur la Pauvreté Rurale (National Advisory Committee on Rural Poverty), la question des dépenses spatiales est évoquée.

Ce dernier interrompt alors la discussion et marmonne :

« S’ils trouvent des indiens sur la Lune, dites-leur de ne pas signer de traité ! »

John Woodenlegs était le petit fils du grand guerrier Cheyenne Kum-mok-quiv-vi-ok-ta (1858 – 1940) que les « blancs » ont traduit par Wooden Leg ou Good Walker, (Marcheur Infatigable).  Il a participé à la célèbre bataille de Little Bighorn en 1876.*

John Woodenlegs et le président Lyndon B. Johnson (1966)

* Pour ceux qui lisent l’anglais et qui s’intéressent à l’histoire des Amérindiens, ce témoignage : Wooden Leg : A warrior who fought Custer par Thomas Bailey Marquis. Première édition :1931.

Depuis 1778, le gouvernement américain a signé plus de 400 traités avec les Amérindiens, aucun n’a été respecté ! Aucun !

…3,2,1,0… Oh m…. zut !

Au tout début des années 60, au Cap Canaveral, l’US Air Force avait décidé de diffuser les derniers moments du compte à rebours de ses lancements de fusées, sur haut-parleur, pour que le public et les journalistes présents, puissent se préparer.

Ce jour là, la personne qui faisait le décompte à manifestement oublié que tout le monde l’écoutait :

« 5…, 4…, 3…, 2…, 1…, décollage…, plus 1…, plus 2…, plus 3…, oh merde ! « 

En ces temps-là, les fusées explosaient souvent !

Ernst Stuhlinger, i(r)onique

Le Dr Ernst Stuhlinger, du Centre Spatial Marshall, était une autorité en matière de propulsion ionique.

Il était convaincu, qu’une fusée mue par un moteur électrique, était le moyen le plus efficace pour une expédition habitée sur Mars…

Un plaisantin lui répondit un jour : « Ouais, le problème sera de trouver une rallonge assez longue ! »