John Glenn, des doigts lumineux

John Glenn Gants Lumineux

Pour le premier vol orbital américain (troisième vol du programme Mercury) les terminaisons de l’index et du majeur des gants de la combinaison spatiale de John Glenn furent équipés de petites diodes.

Ce dispositif lui permettaient d’éclairer les boutons et surtout de pouvoir lire leur intitulé avant de les commuter.

Il s’en servit également pour lire son plan de vol et ses cartes.

Un petit interrupteur sur le dos du gant permettait de les allumer ou de les éteindre.

Très pratique lorsque la luminosité ambiante de la capsule était  insuffisante…

« I like them very much and I am glad we decided to put them on » John Glenn.

John Glenn, premier repas en orbite

Lors de son vol, John Glenn a emporté avec lui pour 3 000 calories d’aliments, dont des tablettes énergétiques rapidement assimilables par l’organisme, ainsi que 2,5 litres d’eau, répartis dans deux bouteilles plates munis de sortes de pailles.

Alors qu’il est au-dessus du Nigéria, son plan de vol prévoit une petite collation, il avale donc une purée de bœuf et de légumes et une compote de pomme conditionnés dans des sortes de tubes de dentifrice géants.

Le tout à la consistance des petits pots pour bébé, mais l’assaisonnement est beaucoup plus prononcé ! Manger en microgravité ne lui posa aucun problème.

Il était par ailleurs « équipé » d’un collecteur d’urine car les médecins voulaient un échantillon dans le cadre du programme de recherche médicale.

John Glenn disposait également de trois seringues hypodermiques prêtes à l’emploi, une de morphine (anti douleur), une de wyamine (stimulant), une de tigan (pour atténuer les effets du mal de l’espace).

Il ne les utilisa pas !

John Glenn, finalement ça valait le coup d’attendre

John Glenn décolle le 20 février 1962 à 9:47 pour accomplir le premier vol orbital américain, il effectuera trois orbites autour de la Terre.

S’il avait décollé le 16 janvier comme prévu (Le tir à été reporté dix fois !), à cette même heure, il n’aurait pu faire que deux orbites.

En effet, pour des raisons de sécurité parfaitement évidentes, l’amerrissage doit se faire de jour, et avec une marge de sécurité importante.

 A la mi-janvier, pour que John Glenn puisse accomplir trois orbites et satisfaire aux exigences de sécurité du retour sur Terre, il fallait absolument que le décollage intervienne avant 9:30. En ce 20 février, les jours étant plus longs, l’heure limite est passée à 10:00, ayant décollé à 9:47 il pourra effectuer trois orbites…

Finalement sa longue attente a été récompensée !