John Glenn, un message lumineux

Il fait nuit lorsque John Glenn passe au-dessus de l’Australie.

Rapidement, il aperçoit une région fortement illuminée. Il appelle Gordon Cooper, le CapCom, pour lui dire: «Juste à ma droite, je distingue nettement un secteur qui brille fortement. Apparemment près de la côte

« Oui, ce sont les villes de Perth et Rockingham que tu vois » lui rétorque Cooper. »

Glenn : «Les lumières sont éclatantes, remercie bien tout le monde de les avoir allumées. »

La municipalité et les habitants de Perth (plus de 430 000 habitants en 1962) avaient promis d’allumer toutes les lumières disponibles, jusqu’à ce que John Glenn soit de retour sain et sauf.

Tous les lampadaires, les néons des magasins, la moindre ampoule, avaient été allumés. La plupart des habitants avaient même installé des dispositifs lumineux sur leur maison et dans leurs jardins, avec des réflecteurs en papier blanc ou argenté pour augmenter leur intensité.

Lorsque la radio « The Voice of America » retransmis les chaleureux remerciements de John Glenn, tous les habitants furent infiniment heureux d’apprendre que pour la première fois dans l’Histoire, un Homme dans l’espace avait regardé la Terre, et vu le message étincelant de toute une ville… Perth, Australia.

 

David contre Goliath

La masse de la capsule Vostok 1 de Youri Gagarine était de 4 725 Kg. Celle de Friendship 7, la capsule Mercury de John Glenn, n’était que de 1 354 Kg !

La question est de savoir :

Si les rôles avaient été inversés, les soviétiques auraient-ils été capables de réaliser une capsule aussi légère, et pourtant beaucoup plus perfectionnée ?

Rappelons également, que contrairement à Gagarine et Titov, John Glenn est revenu sur Terre dans son vaisseau spatial !

Gordon Cooper, réalité ou simulation ?

La première tentative de lancement de la mission Mercury-Atlas 9,  Faith 7, le 15 mai 1963, avec à son bord l’astronaute Gordon Cooper, a été interrompue au dernier moment.

Seulement quelques treize minutes avant le décollage prévu, en raison de la défaillance d’un radar à la station de suivi des Bermudes.

Le vol fut reporté au lendemain.

Un peu déçu, Cooper déclara : « C’était une simulation très réaliste »

Gordon Cooper