A Moscou, la population est obligée de s’informer via les radios étrangères, car les médias soviétiques ne donnent des infos sur Apollo 13 qu’au compte-goutte.
Aux Nations-Unies, à New-York, le Dr Anatoly A. Blagonravov, le délégué soviétique du comité sur l’utilisation pacifique de l’espace, annonce que « le monde entier espère le retour sain et sauf des courageux astronautes. »
Le pape Paul VI, depuis la Basilique St Pierre, devant 10 000 fidèles, rappelle que : « Nous ne pouvons oublier en ce moment la situation des astronautes d’ Apollo 13. Nous espérons qu’au moins leurs vies pourront être sauvées. »
Un homme d’affaire japonais se demande à Tokyo : « Comment une telle chose a-t-elle pu arriver ? Jusqu’à maintenant ils avaient fait des voyages vers la Lune aussi sûrement que nous utilisons les trains de banlieue. »
A Paris, les stations de radio interrompent leurs programmes pour diffuser des bulletins spéciaux avec des interviews d’experts. Le journal Le Monde écrit : « La race humaine dans son ensemble participe à l’agonie de leur retour. »
Des milliers de guyaniens se sont rendus dans les églises de Georgetown. « Ils auraient mieux fait d’appeler cette mission Apollo 12B ou Apollo 14, et non pas Apollo 13. »
En Australie, la chaine de télévision Sydney TV, a surimposé des infos sur Apollo 13 lors de la diffusion d’épisodes de la série « Lost in Space ».
La BBC, a diffusé des bulletins d’informations jusqu’à 4 heures du matin, pour rendre compte de la manœuvre cruciale du vaisseau spatial assurant son retour plus rapide vers la Terre.
Une femme de Budapest a déclaré : « Mon Dieu, j’espère qu’ils reviendront sains et saufs. »
« Cette dernière remarque est partagée par l’ensemble des êtres humains, humbles ou puissants, tout le monde est affecté par le premier drame dans l’espace, où il est question de vie ou de mort. » affirme le Washington Post.