Avant le vol, James Lovell et les CapComs de la mission Apollo 13 s’étaient entendus sur un langage « codé », qui n’a dupé personne.
L’équipage voulait pouvoir s’informer en toute « discrétion », de l’état de santé de Ken Mattingly. Ce dernier soupçonné d’avoir contracté la rubéole, fut interdit de vol, et remplacé trois jours avant le décollage par Jack Swigert.
On assiste donc à cet échange bucolique :
James Lovell : « Les arbres ont des bourgeons à Houston ? »
Vance Brand, le capcom : « Pas encore, on se croirait toujours en hiver »
Lovell : « C’est bien ce que je pensais ! »
Brand : « Je crois qu’il n’y aura toujours pas de bourgeons samedi, lorsque vous serez de retour ».
Effectivement, Mattingly, soupçonné d’avoir été contaminé par Charlie Duke, qui lui a bien eu la rougeole, ne développera pas la maladie… Encore une de ces ironies de la vie !