Edwin Aldrin, la médaille du ridicule

C’est au Redstone Officers Club à Huntsville que Walter Schirra rencontre pour la première fois la nouvelle recrue Edwin Aldrin.

En compagnie des astronautes de son groupe, il effectue le tour des installations de la NASA, c’est leur première visite au Centre Spatial Marshall.

Walter Schirra qui a fait le voyage en T-38, doit leur servir de guide.

Nom de Dieu, qu’est ce que c’est que ça ! » demande t-il à Ed Buckbee, le responsable des relations publiques du Centre Spatial Marshall.

« C’est un astronaute, il est avec toi » lui rétorque Buckbee avec un sourire en coin.

Edwin Aldrin avait épinglé ses médailles militaires sur son costume civil !

Les fous du volant

Un matin, début 1963, six bolides flamboyants filent sur l’ « Interstate 45 » en direction de Houston.

Roulant à plus de 150 km/h, les six conducteurs slaloment entre les voitures parmi les automobilistes médusés, deux Corvettes doublent une voiture en même temps, l’une par la gauche, l’autre par la droite.

Ils se frayent un chemin, se faufilant entre les voitures au mépris du danger… En entrant dans la ville, ils ralentissent à peine, la course poursuite n’est pas terminée.

Il s’agit d’arriver le premier au parking situé devant l’immeuble Farnsworth & Chambers où se trouvent les bureaux provisoires de l’ « Astronaut Office ». Le nouveau centre spatial près de Houston n’est pas encore terminé.

Les voitures déboulent dans la parking à peu près en même temps. Les conducteurs en sortent. Que des astronautes, il y a Gus Grissom, Wally Schirra, Gordo Cooper, Deke Slayton, Jim Lovell et Pete Conrad.

Les fous du volant sont hilares. Donald Slayton allume alors un gros cigare et marmonne entre les dents : « P…. de Dieu, on devrait arrêter ces conneries. On va finir par se faire coincer par les flics ! »

Le Comte Down

Walter Schirra, grand amateur de voile, possédait un Cal 25, un voilier de course de 7,62 mètres (25 pieds), et chaque fois qu’il en avait l’occasion, il allait avec sa femme, Jo (Josephine), dont le deuxième beau-père est l’Amiral James Holloway, faire un tour en mer.

Fidèle à lui-même, il avait baptisé ce voilier Count Down. En deux mots cela se traduit par Comte Down,  en un mot par :  compte à rebours. Magnifique calembour !

… Et comme numéro de voile il avait choisi : 3 2 1

Le voilier de Schirra